Revue de presse


Ce centre d'apprentissage d'anglais est le fruit de la volonté d'une jeune femme, Mme Razia Kanani, de sortir du chômage en créant sa propre entreprise. Cette initiative, qui espérons-le fera des émules parmi les autres chômeurs, n'a pas manquée d'être saluée dans la presse régionale dont vous pouvez voir quelques articles reproduits ci-dessous.
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Entreprendre Centre d'anglais pour sortir du chomâge Après des années de chômage, Razia Kanani a fait le pas et a créé sa petite entreprise: un centre d'anglais. Elle ne se prend pas encore de salaire, mais elle couvre ses charges. Chronique d'une réussite annoncée ?

Le curriculum de Razia Kanani est une histoire en soi. D'origine indienne, née au Kenya, mais de nationalité anglaise, elle est arrivée en Suisse en 1983, rejoignant son mari. Installée à La Chaux-de-Fonds, elle est devenue double nationale suisse et anglaise, et mère. Cette femme énergique a ensuite travaillé à temps partiel comme vendeuse, puis à domicile, enfin dans une fabrique d'horlogerie.

Tout alla normalement jusqu'en 1990. Licenciée cette année-là, elle n'a étonnement jamais retrouvé un travail autre que très temporaire. Secrétaire au Kenya, Razia Kanani avait pourtant plus d'une corde à son arc, dont l'anglais, sa langue maternelle. Elle l'a d'ailleurs enseigné comme auxiliaire dans une école de langue, placée là dans le cadre des mesures de crise. Mais rien n'en est sorti de concret, peut-être parce qu'elle cherchait un mi-temps, et elle s'est retrouvée au chômage. "C'était assez désespérant",dit-elle.

C'est pendant un cours intensif d'allemand, donné dans le cadre du chômage, que son professeur lui a dit un jour: "Mais pourquoi diable n'enseignez-vous pas l'anglais ?" Depuis, Razia Kanani échafaude son projet. Elle s'est découvert à la fois la profonde envie d'enseigner l'anglais et celle de créer sa petite entreprise.

"J'ai tout fait très gentiment", dit-elle aujourd'hui. Razia Kanani s'est formée à l'enseignement de l'anglais à Londres. Elle a suivi le cours "devenir indépendant" destiné aux chômeurs qui veulent tenter leur chance. "J'ai appris beaucoup de choses, surtout en comptabilité et marketing". Elle a eu droit aux "indemnités spécifiques", une dispense de recherches d'emploi pour les futurs indépendants. Elle a économisé ce qu'elle a pu et emprunté le reste dans son ménage. "Je n'ai pas voulu prendre de crédits".

Elle a ouvert prudemment son "English Center", rue du Commerce 61, en janvier, avec un coup de main de la gérance. "Ce n'est pas une école, mais un centre où les gens peuvent s'exprimer, en anglais, en buvant un café", explique Razia Kanani. Son ambition, c'est d'aborder la langue par la conversation, en petits groupes de trois ou quatre personnes, ce qui se fait peu, affirme-t-elle. Elle vise tous les niveaux, avec des cours pour curieux, voyageurs, étudiants, professionnels. Elle aimerait aussi toucher les écoles.

"Depuis septembre, je suis complètement sortie du chômage; je ne peux pas encore toucher de salaire, mais je paie mes frais". Avec une dizaine de groupes qui tournent, des cours privés et des demandes de renseignements, Razia Kanani est optimiste: "Je crois que d'ici un an cela ira". La concurrence des autres écoles ? "De toute façon, de plus en plus de gens ont besoin d'apprendre l'anglais, ne serait-ce que pour voyager". Heureuse d'avoir quitté l'univers du chômage, Razia Kanani respire déjà. Good Luck !

Robert Nussbaum article 02
De la théorie à la pratique. Cela mérite d'être signalé.
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Treize élèves de l'English Center de la rue du Commerce 61 créé par Razia Kanani, dont nous avions parlé en son temps dans ces colonnes, sont partis pendant le week-end pascal à Londres pour mettre en pratique dans la rue, les leçons apprises en classe. Ils ont bien sûr visité les hauts-lieux de la capitale (dont Big Ben et Picadilly Circus), mais aussi une école sur place. Notre photo les montre au départ de la gare vendredi matin.
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3 ans
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